Activité physique

Qu’est-ce que l’activité physique ?

L’OMS définit l’activité physique comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques, entraînant une consommation d’énergie. L’activité physique désigne tout mouvement, y compris pendant les loisirs, vers et depuis certains lieux, ou dans le cadre du travail d’une personne. L’activité physique, qu’elle soit modérée ou intense, améliore la santé.

Les activités physiques les plus courantes comprennent la marche, le vélo, le cyclisme, les sports, les activités récréatives et les jeux, qui peuvent tous être pratiqués à n’importe quel niveau de capacité et sont agréables pour tout le monde.

Il a été démontré que l’activité physique régulière aide à prévenir et à contrôler les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et plusieurs types de cancer. Elle contribue également à prévenir l’hypertension, à maintenir un poids corporel sain et peut améliorer la santé mentale, la qualité de vie et le bien-être.

Quel est le niveau d’activité physique recommandé ?

Les directives et recommandations de l’OMS fournissent des informations détaillées pour différents groupes d’âge et des groupes de population spécifiques sur le niveau d’activité physique requis pour être en bonne santé.

L’OMS recommande :

Pour les enfants de moins de 5 ans

Dans une journée de 24 heures, les nourrissons (de moins d’un an) :

  • doivent être physiquement actifs plusieurs fois par jour de diverses manières, notamment par des jeux interactifs au sol ; plus il y en a, mieux c’est. Pour ceux qui ne marchent pas encore, cela comprend au moins 30 minutes de position couchée (face contre terre) réparties dans la journée pendant qu’ils sont éveillés ;
  • ils ne doivent pas être attachés pendant plus d’une heure à la fois (par exemple, dans des poussettes, des chaises hautes ou tenus sur le dos d’un soignant) ;
    • passer du temps devant un écran n’est pas recommandé ;
    • participer à la lecture et à la narration d’histoires avec un soignant lorsqu’il est sédentaire ;
    • doit avoir 14-17 heures (nourrissons de 0-3 mois) ou 12-16 heures (nourrissons de 4-11 mois) de sommeil réparateur, y compris les siestes.

    Dans les 24 heures d’une journée, les enfants de 1 à 2 ans :

    • doit pratiquer différents types d’activité physique d’intensité variable pendant au moins 180 minutes, y compris une activité physique modérée à vigoureuse répartie tout au long de la journée ; plus il y en a, mieux c’est ;
    • ne doit pas être attaché pendant plus d’une heure à la fois (par exemple, dans des poussettes, des chaises hautes ou attaché au dos d’un soignant) ou assis pendant des périodes prolongées ;
      • suivre la recommandation selon laquelle les enfants de 1 an ne devraient pas passer de temps dans des écrans sédentaires (par exemple, regarder la télévision ou des vidéos, jouer à des jeux vidéo) ;
      • ne pas passer plus d’une heure dans des écrans sédentaires (enfants de 2 ans) ; moins il y en a, mieux c’est ;
      • participer à la lecture et à la narration d’histoires avec un soignant lorsqu’il est sédentaire ; et
      • avoir 11 à 14 heures de sommeil réparateur, y compris les siestes, avec des heures de coucher et de lever régulières.

      Dans les 24 heures d’une journée, les enfants de 3 à 4 ans :

      – devrait pratiquer différents types d’activité physique d’intensité variable pendant au moins 180 minutes, dont au moins 60 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse réparties tout au long de la journée ; plus il y en a, mieux c’est ;

      • ne devrait pas être retenu pendant plus d’une heure à la fois (par exemple, dans des poussettes) ou assis pendant des périodes prolongées ;
      • ne devraient pas passer plus d’une heure sédentaire devant un écran ; moins il y en a, mieux c’est;
      • doivent s’adonner à la lecture et à la narration avec un soignant lorsqu’ils sont sédentaires ; et

      – devraient avoir 10 à 13 heures de sommeil réparateur, ce qui peut inclure des siestes, avec des heures de coucher et de lever régulières.

      Pour plus d’informations, voir l’Organisation mondiale de la santé. Directives de l’OMS sur l’activité physique, le comportement sédentaire et le sommeil des enfants de moins de cinq ans. Genève : Organisation mondiale de la santé/Organisation panaméricaine de la santé, 2019. https://iris.paho.org/handle/10665.2/51805

      Les enfants et les adolescents âgés de 5 à 17 ans

      • doivent consacrer au moins 60 minutes par jour en moyenne à une activité physique modérée à vigoureuse, principalement aérobie, tout au long de la semaine ;
      • doivent intégrer des activités aérobiques intenses, ainsi que celles qui renforcent les muscles et les os, au moins trois jours par semaine;
      • doivent limiter le temps passé dans des activités sédentaires, notamment les loisirs devant un écran.

      Les adultes âgés de 18 à 64 ans

      • doivent pratiquer une activité physique aérobie modérée pendant au moins 150 à 300 minutes ;
      • ou une activité physique aérobie intense pendant au moins 75 à 150 minutes ; ou une combinaison équivalente d’activité modérée et intense tout au long de la semaine ;
      • doivent également s’adonner à des activités de renforcement musculaire modérées ou plus intenses qui font travailler tous les principaux groupes musculaires pendant deux jours ou plus par semaine, car ces activités procurent des avantages supplémentaires pour la santé ;
      • peut prolonger l’activité physique aérobie modérée au-delà de 300 minutes ; ou pratiquer une activité physique aérobie intense pendant plus de 150 minutes ; ou une combinaison équivalente d’activités modérées et intenses tout au long de la semaine pour des bénéfices supplémentaires pour la santé ;
      • doit limiter le temps passé à des activités sédentaires. Remplacer le temps passé dans des activités sédentaires par une activité physique de n’importe quelle intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé, et
      • pour aider à réduire les effets néfastes des comportements plus sédentaires sur la santé, tous les adultes et les personnes âgées devraient viser à augmenter leur activité physique modérée à vigoureuse au-dessus du niveau recommandé.

      Adultes âgés de 65 ans ou plus

      • les mêmes recommandations s’appliquent que pour les adultes ; et
      • dans le cadre de leur activité physique hebdomadaire, les personnes âgées devraient pratiquer une activité physique variée et multicomposante qui met l’accent sur l’équilibre fonctionnel et l’entraînement de la force musculaire d’intensité modérée à plus élevée trois jours ou plus par semaine pour améliorer la capacité fonctionnelle et prévenir les chutes.

      Femmes pendant la grossesse et la puerpéralité

      Toutes les femmes sans contre-indication pendant la grossesse et la puerpéralité devraient :

    • s’engager dans une activité physique aérobique modérée pendant au moins 150 minutes tout au long de la semaine ;
    • incorporer une variété d’activités aérobiques et de renforcement musculaire ;
    • limiter le temps passé dans des activités sédentaires. Remplacer le temps passé dans des activités sédentaires par une activité physique de n’importe quelle intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé.

      Les personnes atteintes de maladies chroniques (hypertension, diabète de type 2, VIH et survivants du cancer)

      • doivent pratiquer une activité physique aérobie modérée pendant au moins 150 à 300 minutes ;
      • ou une activité physique aérobie intense pendant au moins 75 à 150 minutes ; ou une combinaison équivalente d’activités modérées et intenses tout au long de la semaine;
      • doivent également pratiquer des activités de renforcement musculaire modérées ou plus intenses qui font travailler tous les principaux groupes musculaires deux jours ou plus par semaine, car ces activités apportent des bénéfices supplémentaires pour la santé.
      • Dans le cadre de leur activité physique hebdomadaire, les personnes âgées devraient pratiquer des activités physiques variées et multicomposantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et l’entraînement de la force musculaire d’intensité modérée ou supérieure trois jours ou plus par semaine afin d’améliorer la capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes ;
      • peut prolonger l’activité physique aérobie modérée au-delà de 300 minutes ; ou pratiquer une activité physique aérobie intense pendant plus de 150 minutes ; ou une combinaison équivalente d’activités modérées et intenses tout au long de la semaine pour des bénéfices supplémentaires pour la santé ;
      • doit limiter le temps passé dans des activités sédentaires. Remplacer le temps passé dans des activités sédentaires par une activité physique de n’importe quelle intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé, et
      • pour aider à réduire les effets néfastes des comportements plus sédentaires sur la santé, tous les adultes et les personnes âgées devraient viser à augmenter leur activité physique modérée à vigoureuse au-dessus du niveau recommandé.

      Enfants et adolescents handicapés :

      • doivent consacrer au moins 60 minutes par jour en moyenne à une activité physique modérée à vigoureuse, principalement aérobie, tout au long de la semaine;
      • doivent intégrer des activités aérobies vigoureuses, ainsi que celles qui renforcent les muscles et les os, au moins trois jours par semaine;
      • doivent limiter le temps passé à des activités sédentaires, notamment les loisirs devant un écran.

      Adultes handicapés :

      • doit pratiquer une activité physique aérobie modérée pendant au moins 150 à 300 minutes ;
      • ou une activité physique aérobie intense pendant au moins 75 à 150 minutes ; ou une combinaison équivalente d’activités modérées et intenses tout au long de la semaine ;
      • doit également pratiquer des activités de renforcement musculaire modérées ou plus intenses qui font travailler tous les principaux groupes musculaires deux jours ou plus par semaine, car ces activités apportent des bénéfices supplémentaires pour la santé.
      • Dans le cadre de leur activité physique hebdomadaire, les personnes âgées devraient pratiquer des activités physiques variées et multicomposantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et l’entraînement de la force musculaire d’intensité modérée ou supérieure trois jours ou plus par semaine afin d’améliorer la capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes ;
      • peut prolonger l’activité physique aérobie modérée au-delà de 300 minutes ; ou pratiquer une activité physique aérobie intense pendant plus de 150 minutes ; ou une combinaison équivalente d’activités modérées et intenses tout au long de la semaine pour des bénéfices supplémentaires pour la santé ;
      • doit limiter le temps passé à des activités sédentaires. Remplacer le temps passé dans des activités sédentaires par une activité physique de n’importe quelle intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé, et
      • pour aider à réduire les effets néfastes des comportements plus sédentaires sur la santé, tous les adultes et les personnes âgées devraient viser à augmenter leur activité physique modérée à vigoureuse au-dessus du niveau recommandé.
      • Il est possible d’éviter les comportements sédentaires et de pratiquer une activité physique en étant assis ou allongé. Par exemple, par des activités ciblées sur le haut du corps, le sport et des activités spécifiques au fauteuil roulant et/ou inclusives.

      Pour plus d’informations, voir l’Organisation mondiale de la santé. Recommandations mondiales sur l’activité physique pour la santé. Genève, Organisation mondiale de la santé, 2010.

      Bénéfices et risques de l’activité physique et du comportement sédentaire

      L’activité physique régulière, comme la marche, le vélo, la bicyclette, la pratique d’un sport ou la participation à des activités récréatives, est très bénéfique pour la santé. Il est préférable de pratiquer n’importe quelle activité physique que de ne pas en pratiquer du tout. En augmentant l’activité physique relativement facilement tout au long de la journée, les gens peuvent facilement atteindre les niveaux d’activité recommandés.

      L’inactivité physique est un facteur de risque majeur de mortalité par maladies non transmissibles. Les personnes ayant un niveau d’activité physique insuffisant ont un risque de décès 20 à 30 % plus élevé que les personnes ayant un niveau d’activité physique suffisant.

      Une activité physique régulière peut :

      • améliorer la forme musculaire et cardiorespiratoire;
      • améliorer la santé osseuse et fonctionnelle;
      • réduire le risque d’hypertension, de maladie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral, de diabète, de plusieurs types de cancer (y compris le cancer du sein et du côlon) et de dépression ;
      • réduire le risque de chutes, ainsi que de fractures de la hanche et des vertèbres ; et
      • aider à maintenir un poids corporel sain.

      Chez les enfants et les adolescents, l’activité physique s’améliore :

      • la forme physique (cardiorespiratoire et musculaire)
      • la santé cardiométabolique (pression artérielle, dyslipidémie, hyperglycémie et résistance à l’insuline)
      • Santé osseuse
      • Résultats cognitifs (performances scolaires et fonctions exécutives)
      • Santé mentale (réduction des symptômes de dépression)
      • Réduction de l’adiposité

      Chez les adultes et les personnes âgées, des niveaux plus élevés d’activité physique améliorent :

      • mortalité toutes causes
      • mortalité par maladies cardiovasculaires
      • incidents d’hypertension
      • cancers spécifiques à l’organe dans lequel l’incident se produit (vessie, sein, côlon, endomètre, adénocarcinome œsophagien, cancers gastriques et rénaux)
      • incidents de diabète de type 2
      • prévention des chutes
      • santé mentale (réduction des symptômes d’anxiété et de dépression)
      • santé cognitive
      • cognitive. cognitive
      • sommeil
      • peut également améliorer la mesure de l’adiposité

      Chez les femmes pendant la grossesse et la période post-partum

      L’activité physique confère les avantages suivants sur la santé maternelle et fœtale : une diminution du risque de

      • pré-éclampsie
      • hypertension gestationnelle
      • diabète gestationnel (par exemple, une réduction du risque de 30%)
      • gain de poids excessif pendant la grossesse
      • complications à l’accouchement
      • dépression puerpérale
      • complications néonatales,

      et l’activité physique n’a pas d’effet négatif sur le poids de naissance et n’augmente pas le risque de décès prénatal.

      Risques pour la santé des comportements sédentaires

      Les modes de vie deviennent de plus en plus sédentaires par l’utilisation des transports motorisés et l’utilisation croissante des écrans pour le travail, l’éducation et les activités récréatives. Les données montrent que l’augmentation de la sédentarité est associée aux mauvais résultats de santé suivants :

      Chez les enfants et les adolescents,

      • augmentation de l’adiposité (prise de poids)
      • moins bonne santé cardiométabolique, condition physique, comportement comportemental/social
      • durée de sommeil plus courte

      Chez les adultes :

      • mortalité toutes causes, mortalité par maladie cardiovasculaire et mortalité par cancer
      • incidence des maladies cardiovasculaires, du cancer et du diabète de type 2.

      Niveaux d’activité physique dans le monde

      • Plus d’un quart de la population adulte mondiale (1,4 milliard d’adultes) n’atteint pas un niveau d’activité physique suffisant.
      • Dans le monde, environ une femme sur trois et un homme sur quatre n’ont pas assez d’activité physique pour rester en bonne santé.
      • Les niveaux d’inactivité sont deux fois plus élevés dans les pays à haut revenu que dans les pays à faible revenu.
      • Les niveaux mondiaux d’activité physique ne se sont pas améliorés depuis 2001.
      • L’insuffisance d’activité physique a augmenté de 5% (de 31,6% à 36,8%) dans les pays à revenu élevé entre 2001 et 2016.

      L’augmentation des niveaux d’inactivité physique a des impacts négatifs sur les systèmes de santé, l’environnement, le développement économique, le bien-être des communautés et la qualité de vie.

      A l’échelle mondiale, 28% des adultes âgés de 18 ans et plus n’étaient pas assez actifs en 2016 (23% des hommes et 32% des femmes). Cela signifie que les recommandations globales consistant à pratiquer une activité physique modérée pendant au moins 150 minutes par semaine, ou une activité physique intense pendant 75 minutes par semaine, n’ont pas été respectées.

      Dans les pays à revenu élevé, 26% des hommes et 35% des femmes ne pratiquaient pas assez d’activité physique, contre 12% des hommes et 24% des femmes dans les pays à faible revenu. Des niveaux d’activité physique faibles ou en baisse ont tendance à correspondre à des pays dont le produit national brut est élevé ou en hausse.

      Le déclin de l’activité physique est en partie dû à l’inactivité pendant les loisirs et au comportement sédentaire au travail et à la maison. L’utilisation accrue des modes de transport “passifs” contribue également à une activité physique insuffisante.

      A l’échelle mondiale, 81% des adolescents âgés de 11 à 17 ans n’ont pas atteint un niveau d’activité physique suffisant en 2016. Les adolescentes étaient moins actives physiquement que les adolescents, puisque 85 % d’entre elles, contre 78 % des garçons, ne respectaient pas les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique modérée à vigoureuse pendant au moins 60 minutes par jour.

      Comment augmenter l’activité physique

      Les pays et les communautés doivent prendre des mesures pour offrir plus d’opportunités à toutes les personnes d’être actives afin d’augmenter l’activité physique. Cela nécessite un effort collectif, tant au niveau national que local, dans tous les secteurs et toutes les disciplines, afin de mettre en œuvre des politiques et des solutions adaptées à l’environnement culturel et social d’un pays pour promouvoir, permettre et encourager l’activité physique.

      Les politiques visant à augmenter l’activité physique ont pour objectif de garantir que :

      • la marche, le vélo et les autres formes de transport actif non motorisé sont accessibles et sûrs pour tous;
      • les politiques de l’emploi et du lieu de travail encouragent les déplacements actifs et les possibilités d’activité physique pendant la journée de travail;
      • les crèches, les écoles et les établissements d’enseignement supérieur offrent des espaces de soutien sûrs et des installations permettant à tous les étudiants de passer leur temps libre de manière active ;
      • les écoles primaires et secondaires fournissent une éducation physique de qualité qui aide les enfants à développer des modèles de comportement qui les maintiennent physiquement actifs tout au long de leur vie ;
      • les programmes sportifs communautaires et scolaires offrent des possibilités adaptées à tous les âges et à toutes les capacités ;
      • les installations sportives et récréatives offrent à tous la possibilité d’accéder et de participer à une variété de sports, de danses, d’exercices et d’activités récréatives ; et
      • les prestataires de soins de santé conseillent et soutiennent les patients pour qu’ils pratiquent une activité physique régulière.

      Réponse de l’OMS

      En 2018, l’OMS a lancé un nouveau plan d’action mondial sur l’activité physique 2018-2030 décrivant quatre domaines d’action politique et 20 recommandations et actions politiques concrètes pour les États membres, les partenaires internationaux et l’OMS afin d’augmenter l’activité physique dans le monde. Le plan d’action mondial appelle les pays, les villes et les communautés à adopter une réponse globale impliquant tous les secteurs et toutes les parties prenantes en prenant des mesures aux niveaux mondial, régional et local pour fournir des environnements sûrs et favorables et davantage de possibilités d’aider les gens à augmenter leur niveau d’activité physique.

      En 2018, l’Assemblée mondiale de la santé a convenu d’un objectif mondial visant à réduire la sédentarité de 10 % d’ici 2030 et à s’aligner sur les Objectifs de développement durable (ODD). Les engagements pris par les dirigeants mondiaux de préparer des réponses nationales ambitieuses aux ODD offrent l’occasion de recentrer et de renouveler les efforts de promotion de l’activité physique.

      La boîte à outils de l’OMS ACTIVE, lancée en 2019, fournit des conseils techniques plus spécifiques sur la façon d’initier et de mettre en œuvre les 20 recommandations politiques décrites dans le plan d’action mondial.

      Le plan d’action mondial et ACTIVE proposent des options politiques qui peuvent être adaptées et personnalisées à la culture et aux contextes locaux pour aider à augmenter les niveaux d’activité physique dans le monde entier, notamment :

      • l’élaboration et la mise en œuvre de directives nationales en matière d’activité physique pour tous les groupes d’âge;
      • la mise en place de mécanismes de coordination nationale impliquant tous les départements gouvernementaux concernés et les principales parties prenantes non gouvernementales pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des plans d’action cohérents et durables ;
      • la mise en œuvre de campagnes de communication à l’échelle de la communauté pour accroître la sensibilisation et la connaissance des multiples avantages de l’activité physique pour la santé, l’économie et la société;
      • l’investissement dans les nouvelles technologies, l’innovation et la recherche pour développer des approches rentables pour augmenter l’activité physique, en particulier dans les contextes à faibles ressources ;
      • assurer une surveillance et un suivi réguliers de l’activité physique et de la mise en œuvre des politiques.

      Pour plus d’informations :

      • Plan d’action mondial pour l’activité physique

      Pour aider les pays et les communautés à mesurer l’activité physique des adultes, l’OMS a élaboré le questionnaire mondial sur l’activité physique (GPAQ). Ce questionnaire aide les pays à suivre l’activité physique insuffisante en tant que facteur de risque majeur pour les MNT. Le GPAQ a été intégré à la méthode de surveillance STEPwise établie par l’OMS, qui est un système de surveillance des principaux facteurs de risque des MNT.

      Pour évaluer l’activité physique chez les écoliers, l’OMS a collaboré à l’élaboration d’un module de questionnaire qui a été intégré à l’enquête mondiale sur la santé en milieu scolaire (GSHS). La GSHS est un projet de surveillance de l’OMS et des CDC américains conçu pour aider les pays à mesurer et à évaluer les facteurs de risque comportementaux et les facteurs de protection dans 10 domaines clés chez les jeunes âgés de 13 à 17 ans.

      L’OMS collabore également avec des experts internationaux pour développer des méthodes et des outils permettant d’évaluer l’activité physique chez les moins de cinq ans et les moins de dix ans. En outre, l’OMS teste l’utilisation de technologies numériques et portables, telles que les podomètres et les accéléromètres, pour surveiller l’activité physique des adultes dans le cadre de la population nationale. Ces travaux seront étendus aux enfants et contribueront à l’élaboration de directives mondiales actualisées sur la surveillance de l’activité physique et des comportements sédentaires.

      • Surveillance mondiale de l’activité physique

      Pour soutenir une réponse globale du système, l’OMS collabore avec de multiples secteurs pour renforcer la coordination, le plaidoyer et l’alignement des politiques et des actions. L’OMS a établi des partenariats pour aider à soutenir les États Membres dans leurs efforts de promotion de l’activité physique, notamment en collaborant avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) afin de promouvoir et d’harmoniser la mise en œuvre du Plan d’action mondial pour l’activité physique et du Plan d’action de Kazan pour l’éducation physique, le sport et l’activité physique. L’OMS collabore également avec de nombreuses autres agences des Nations Unies dans le cadre du programme commun de promotion du sport au service du développement et de la paix. Dans le secteur du sport, l’OMS travaille avec le Comité international olympique et la Fédération internationale des sports, la Fédération internationale de football association (FIFA) et d’autres organismes pour soutenir et renforcer la promotion de la santé par le sport et le programme “Sport pour tous”.

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