Arianna Merritt

Plusieurs mots et phrases peuvent m’offenser, mais je trouve le terme “shut up” le plus offensant.

Par exemple, vous êtes en train de parler et quelqu’un vous dit “shut up”. Cette personne veut que vous arrêtiez de parler et que vous vous taisiez. Je trouve qu’une telle intrusion est très impolie, car cette personne vous enlève le droit de parler. Et, la personne le fait d’une manière peu élégante.

Bien qu’il y ait des moments où vous pouvez sentir qu’il est important d’interrompre quelqu’un quand il parle, je pense qu’utiliser le terme, “shut up”, pour le faire est extrêmement impoli.

Selon Wikipedia, “”shut up” est un ordre direct avec une signification similaire à “be quiet”” mais qui est communément perçu comme une demande plus en colère et plus forte pour arrêter de faire du bruit ou de communiquer autrement. L’expression est probablement une forme abrégée de “shut your mouth up”, et son utilisation est généralement considérée comme impolie.”

L’utilisation de sa voix peut donner du pouvoir à une personne. Parler implique que d’autres personnes écoutent celui qui parle, et que ce qu’il dit a de la valeur pour ceux qui l’écoutent. Pour moi, ma voix est l’une de mes forces, au même titre que mon cœur et mon esprit. Par conséquent, si l’on me dit de me taire, j’ai l’impression que la personne qui me donne cet ordre me prive de ma voix et donc de mon pouvoir. De cette façon, “tais-toi” peut être considéré comme une forme subtile d’intimidation, car une autre personne vous enlève votre pouvoir et votre contrôle.

Pour beaucoup de gens, parler n’est pas facile, sauf avec ceux qu’ils connaissent bien. C’était mon propre cas, car j’étais douloureusement timide et j’avais du mal à parler en public ; je me souciais trop de ce que les autres pensaient de moi. Je me souciais trop de ce que les autres pensaient de moi. Cependant, en me souciant autant de la perception que les autres avaient de moi, je permettais à ces “autres” de m’enlever mon pouvoir de parler. J’ai depuis gagné la force de parler.

Maintenant, cependant, je préfère en dire trop que de ne rien dire du tout. Si quelqu’un n’est pas d’accord avec ce que je dis, il peut répondre d’une meilleure façon que de dire “tais-toi”.

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