Je suis en retard pour un café avec un sexologue pour parler du point G, du point C et du point A, tout cela au nom du plaisir féminin. Lorsque je rencontre Jess O’Reilly, Ph.D., sexologue et expert en relations, et que je commence à parler à voix haute de tout ce qui concerne le vagin, le grand groupe d’hommes assis derrière nous est clairement horrifié. Dix dollars que c’est parce qu’ils n’ont jamais trouvé le point G de personne, et encore moins entendu parler d’un point A.
Encore, alors que beaucoup d’encre numérique a été déversée sur l’insaisissable point G, je n’avais aucune idée de ce qu’était un point A (ou un point C, d’ailleurs) non plus avant de m’asseoir pour une exploration profonde de l’anatomie féminine. Tant de femmes ont honte de se faire plaisir, sans parler du plaisir sexuel, et ne pensent pas qu’il soit nécessaire ou acceptable d’apprendre à connaître leur corps. J’ai acheté mon premier vibromasseur à 22 ans et j’ai mis en place le “bon” décor – soutien-gorge noir en dentelle, bougies vacillantes, musique douce – pour le tester. Je me suis surtout sentie bizarre sous les couvertures avec moi-même.
Avant d’entrer dans les détails techniques sur les points G, C et A, O’Reilly et moi avons parlé des bases. “Donnez-vous d’abord la permission de ressentir un plaisir qui n’est pas sexuel”, dit-elle. Combien de fois soupirez-vous lorsque vous entrez dans une douche chaude ? Faites-vous un bruit dans le fond de votre gorge avec la première gorgée de vin ou la première bouchée de chocolat ? Comment les femmes sont-elles censées réagir et s’engager dans le plaisir sexuel si elles ne peuvent pas faire de même avec les sensations non sexuelles ? Le chemin vers la possession de votre plaisir commence avant que quiconque ne se déshabille.
“La partie la plus importante est d’identifier où sur votre corps vous, en tant qu’individu, éprouvez du plaisir”, dit Leah Millheiser, M.D., un gynécologue-obstétricien certifié et expert en médecine sexuelle féminine et en santé ménopausique à l’Université de Stanford. “Mettre l’accent sur les boutons peut causer beaucoup de stress. Les femmes vont les chercher, et quand elles n’y arrivent pas, elles pensent qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez elles.”
Quoi que vous en soyez dans la compréhension de l’anatomie de votre plaisir, ne vous sentez pas obligée de trop vous accrocher à un point chaud en particulier. J’admets que j’ai eu plus d’une discussion au cours de laquelle la bouche d’une amie s’est baissée d’horreur lorsque j’ai admis que je n’avais jamais eu d’orgasme du point G. Ferme la bouche, ma fille. L’orgasme est différent pour chacun. Explorez ces points si vous voulez, ou ne les exploitez pas – faites ce qui vous fait du bien. C’est ton plaisir, ton corps.
Le point G
Personnellement, j’ai toujours été confuse par le mythique point G, qui est souvent peint comme le saint graal de l’orgasme. J’ai demandé à O’Reilly de l’éclaircir.
Les chercheurs en sexualité débattent de l’existence même du point G – du moins en termes de “point” physique réel quelque part dans votre anatomie. Dans une étude publiée dans le Journal of Sexual Medicine en 2017, les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve d’une “structure anatomique macroscopique.”
Au lieu de cela, on pense que le point G fait partie du plus grand complexe clitoridien (nous y reviendrons plus tard), qui fait partie d’un réseau de points chauds du plaisir.
Si vous voulez stimuler le point G, vous devez atteindre le vagin – pas très profond – et enrouler vos doigts vers la paroi de votre ventre. Pensez à un mouvement de “viens ici”.
“Si vous attendez d’être excitée pour faire cela, la zone semble plus texturée que le reste du canal vaginal”, explique Mme O’Reilly. Elle recommande un vibrateur à double stimulation comme The Nova pour explorer le point G.
We-Vibe Nova
Pour accéder à cet angle difficile à atteindre, chevauchez le pénis de votre partenaire (ou un sex-toy) et penchez-vous en arrière. Pensez à la cowgirl mais avec un angle de 45 degrés.