Voici un aperçu de la vie du président russe Vladimir Poutine.
© Sean Gallup/Getty Images BUDAPEST, HONGRIE – 17 FÉVRIER : Le président russe Vladimir Poutine s’adresse aux médias avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban au Parlement, le 17 février 2015 à Budapest, en Hongrie. Poutine est à Budapest pour une visite d’une journée, sa première visite dans un pays membre de l’UE depuis qu’il a assisté aux cérémonies marquant le 70e anniversaire des invasions du Jour J en France en juin 2014. (Photo par Sean Gallup/Getty Images)
Personnel
Date de naissance : 7 octobre 1952
Lieu de naissance : Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg), Russie
Nom de naissance : Vladimir Vladimirovitch Poutine
Père : Vladimir Poutine, contremaître d’usine
Mère : Maria Poutine
Mariage : Lioudmila (Shkrebneva) Poutine (28 juillet 1983-2014, divorcée)
Enfants : Yekaterina et Maria
Éducation : Université d’État de Leningrad, droit, 1975
Religion : Chrétien orthodoxe
Autres faits
Aime faire de la musculation et est ceinture noire de judo.
A grandi dans un appartement communal partagé par trois familles.
A servi dans le KGB comme officier de renseignement avant de s’engager dans la politique.
Timeline
1975 – Entre au Comité pour la sécurité de l’État (KGB). Fait partie du personnel de la première direction en chef du renseignement étranger pour le KGB, et est affecté à la filature des visiteurs étrangers.
1984 – Est sélectionné pour fréquenter l’Institut de renseignement de la Bannière rouge, où il apprend l’allemand et l’anglais.
1985 – Est affecté à des tâches de contre-espionnage à Dresde, en Allemagne de l’Est. Il contrôlerait la loyauté des diplomates soviétiques.
1990 – Devient assistant-recteur (doyen) des affaires internationales à l’université d’État de Leningrad. Il contrôlerait la loyauté des étudiants et des étrangers de l’ombre.
1991 – Se tourne vers la politique en devenant conseiller d’un de ses mentors de l’école de droit, Anatoly Sobchak, qui se présente comme maire de Leningrad. Après la victoire de Sobchak, Poutine est appelé à travailler à la mairie en tant que président du comité des relations internationales. Il démissionne du KGB.
1997 – Poutine est nommé administrateur en chef adjoint du Kremlin sous la présidence de Boris Eltsine.
1998 – Chef du service fédéral de sécurité (FSB).
1999 – Secrétaire du Conseil de sécurité russe.
9 août 1999 – Eltsine nomme Poutine premier ministre.
31 décembre 1999 – Eltsine se retire sur fond de scandale et Poutine devient président par intérim. Il accorde à Eltsine l’immunité contre les poursuites judiciaires.
Le 26 mars 2000 – Est élu président de la Russie.
Le 7 mai 2000 – Poutine prête serment.
Le 16 juin 2001 – Poutine rencontre le président américain George W. Bush et les deux hommes tiennent une conférence de presse conjointe. Bush déclare aux journalistes qu’au cours de cette rencontre de deux heures, il a pu se faire une idée de l’âme de Poutine.
24 mai 2002 – Poutine et Bush signent le traité de Moscou sur les réductions stratégiques offensives, qui oblige chaque pays à réduire ses stocks d’ogives nucléaires stratégiques sur une période de dix ans.
Le 15 mars 2004 – Est réélu après avoir fait campagne en tant qu’indépendant.
Le 7 mai 2004 – Poutine prête serment pour son second mandat.
Le 27 avril 2005 – Devient le premier dirigeant russe à se rendre en Israël.
Les 4 et 5 octobre 2005 – Rend visite au Premier ministre britannique Tony Blair et annonce une coopération accrue entre la Russie et la Grande-Bretagne pour lutter contre le terrorisme.
Le 5 septembre 2006 – Rencontre le président sud-africain Thabo Mbeki lors de la première visite d’un dirigeant russe en Afrique subsaharienne.
Le 19 décembre 2007 – Nommé personne de l’année par le magazine Time.
Le 2 mars 2008 – Dmitri Medvedev est élu président de la Russie.
Le 7 mai 2008 – Deux heures seulement après sa prestation de serment présidentielle, Medvedev nomme Poutine comme premier ministre.
Août 2008 – La Russie s’engage dans un conflit militaire avec la Géorgie voisine.
24 septembre 2011 – Medvedev appelle le parti au pouvoir Russie Unie à soutenir Poutine pour la présidence en 2012. Poutine suggère à son tour à Medvedev de prendre le rôle de premier ministre si le parti remporte les élections parlementaires en décembre.
Le 4 mars 2012 – Poutine remporte un troisième mandat de président, avec un peu moins de 65% des voix. Les critiques remettent en question les résultats sur fond de plaintes pour fraude électorale.
Le 7 mai 2012 – Poutine prête serment sous haute sécurité. Des centaines de manifestants sont détenus par la police.
14 décembre 2012 – Le président américain Barack Obama signe la loi Magnitski, une loi qui impose des restrictions de voyage et financières aux individus en Russie soupçonnés de violations des droits de l’homme. La loi porte le nom de Sergey Magnitsky, un avocat qui est mort dans des circonstances mystérieuses en 2009 après avoir trouvé des preuves que des fonctionnaires russes avaient commis des fraudes fiscales.
28 décembre 2012 – En réponse à la loi Magnitsky, Poutine signe une loi qui interdit effectivement aux citoyens américains d’adopter des enfants russes. La loi interdit également aux groupes civiques financés par les États-Unis d’opérer en Russie.
Le 6 juin 2013 – Lors d’une interview diffusée sur la télévision d’État, Poutine et sa femme, Lioudmila, annoncent que leur mariage est terminé.
Le 11 septembre 2013 – Poutine publie une tribune dans le New York Times sur la guerre civile syrienne.
Mars 2014 – Poutine envoie des troupes en Crimée après la fuite du président ukrainien Viktor Ianoukovitch au milieu de violentes manifestations.
Le 6 août 2014 – Poutine signe un décret qui interdit les importations de produits alimentaires et agricoles en provenance de pays ayant imposé des sanctions à la Russie.
Le 28 septembre 2015 – Poutine assiste à l’Assemblée générale des Nations unies à New York et rencontre ensuite Obama. Les deux dirigeants discutent de l’Ukraine et de la Syrie, selon de hauts responsables américains. Il s’agit de leur première rencontre en personne depuis l’incursion de la Russie en Ukraine.
21 janvier 2016 – Une enquête britannique est publiée, exposant des preuves qui suggèrent que Poutine a approuvé l’opération visant à tuer l’ancien espion du FSB Alexandre Litvinenko en 2006.
25 juillet 2016 – Le FBI annonce qu’il a lancé une enquête sur le piratage du système informatique du Comité national démocrate. Bien que la déclaration n’indique pas que l’agence a un ou des suspects particuliers en tête, des responsables américains déclarent à CNN qu’ils pensent que la cyberattaque est liée à la Russie.
1er septembre 2016 – Au cours d’une interview à Bloomberg News, Poutine nie que le gouvernement russe ait eu une quelconque implication dans le piratage des emails du Democratic National Committee.
Le 30 décembre 2016 – Poutine déclare que la Russie n’expulsera pas de diplomates américains en réponse aux nouvelles sanctions de l’administration Obama et à l’expulsion de 35 diplomates des États-Unis. Il dit qu’il va plutôt essayer de reconstruire les relations avec l’administration entrante du président américain élu Donald Trump.
Le 6 janvier 2017 – Le bureau américain du directeur du renseignement national publie un rapport déclassifié concluant que Poutine a ordonné une “campagne d’influence” visant à nuire à Hillary Clinton et à aider Trump lors de l’élection présidentielle de 2016.
Le 17 janvier 2017 – Lors d’une conférence de presse, Poutine déclare qu’un dossier accablant sur Trump est “faux” et il rejette les allégations selon lesquelles les services de sécurité de son pays ont surveillé le président élu américain.
Le 7 juillet 2017 – Rencontre Trump pour la première fois en marge du sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne. Au cours d’une réunion de deux heures, les deux hommes discuteraient notamment des allégations d’ingérence russe dans l’élection américaine et de la guerre en Syrie. Quelques heures plus tard, ils se reparlent de manière informelle lors d’un dîner avec d’autres chefs d’État.
30 juillet 2017 – Poutine annonce que la Russie met en œuvre une série de mesures en réponse à un nouveau projet de loi sur les sanctions approuvé par Trump. Il déclare que 755 membres du personnel des missions diplomatiques américaines en Russie seront évincés de leur emploi.
Le 1er mars 2018 – Lors de son discours annuel au Parlement, Poutine se vante des capacités nucléaires du pays, déclarant que les missiles russes peuvent échapper aux systèmes de défense aérienne. Dans une simulation vidéo, on voit des ogives nucléaires voler dans l’espace et pleuvoir sur une péninsule qui ressemble à l’État de Floride.
Le 18 mars 2018 – Poutine remporte l’élection, avec 76,7 % des voix, selon la Commission électorale centrale de Russie. Son challenger le plus en vue, le leader de l’opposition Alexei Navalny, a été empêché de se présenter. Les observateurs électoraux internationaux affirment que les votes ont été comptabilisés de manière ordonnée, mais ils critiquent la couverture médiatique étatique de la course présidentielle, qui a fortement favorisé Poutine.
Le 7 mai 2018 – Est assermenté en tant que président pour six autres années.
Le 16 juillet 2018 – Poutine et Trump se rencontrent à Helsinki et tiennent une conférence de presse conjointe. Trump refuse d’approuver l’évaluation du gouvernement américain selon laquelle la Russie a interféré dans l’élection. “J’ai une grande confiance dans mes agents de renseignement, mais je vous dirai que le président Poutine a été extrêmement fort et puissant dans son démenti aujourd’hui”, déclare Trump.
Le 28 novembre 2018 – Les autorités du Royaume-Uni évaluent que Poutine a approuvé une attaque à l’agent neurotoxique contre un ancien espion russe. L’attaque à Salisbury, en Angleterre, a rendu malades Sergueï Skripal et sa fille, Ioulia. Une autre femme qui a été en contact avec le poison est morte.
Le 25 avril 2019 – Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un rencontre Poutine à Vladivostok. Le sommet comprend des entretiens en tête-à-tête, mais il ne comprend pas d’accords signés ou de déclarations conjointes.
14 mai 2019 – Poutine rencontre le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, qui dit espérer que les États-Unis et la Russie puissent développer une relation plus coopérative. Pompeo dit qu’il veut que les pays travaillent ensemble “pour rendre nos deux peuples plus, et franchement le monde, plus prospères aussi.”
3 juillet 2019 – Poutine signe une loi suspendant la participation de la Russie au traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.
22 octobre 2019 – Poutine rencontre le président turc Recep Tayyip Erdogan à Sotchi et les hommes annoncent un vaste accord sur la Syrie, annonçant que les troupes russes et turques patrouilleront à la frontière turco-syrienne. Les forces kurdes ont environ six jours pour se retirer à une vingtaine de kilomètres de la frontière.
15 janvier 2020 – Poutine annonce des plans pour faire passer des réformes qui rendraient son successeur à la présidence moins puissant. L’autorité serait redistribuée donnant au parlement russe et au bureau du premier ministre plus de poids. L’ensemble du gouvernement démissionne le même jour.